Aperam Châtelet

Actualité

HECO2, axe 5 : capture CO2 sur les procédés industriels

Retour aux actualités

Suite à l’article sur la présentation générale d’HECO2, le projet d’innovation vers la décarbonation pour le site de Châtelet, zoom sur l’un des 2 projets subsidiés : l’axe 5 : capture CO2 sur les procédés industriels

L’objectif du projet Saturne est de capter les émissions de CO2 à l’AOD, à l’Aciérie Electrique de Châtelet.

« Il s’agit d’un flux très complexe à capturer car les émissions de CO2 ne sont pas liées à une consommation d’énergie mais au principe de production de l’acier : on doit décarburer l’acier c’est-à-dire qu’on injecte de l’oxygène qui va se combiner avec le carbone contenu dans le bain d’acier pour s’échapper sous forme d’émissions de CO2 », explique Adrien Damien, coordinateur du projet.

Le consortium du projet Saturne est composé de grandes entreprises (Prayon, Carmeuse, AGC, Aperam Châtelet), de plus petites entreprises (Coretec, Vocsens) et de représentants du milieu académique (le Centre de Recherches Métallurgiques (CRM), l’UMons et l’ULiège).

La complexité du projet réside dans le fait qu’il faut concevoir un pilote de capture commun pour des process assez différents en matière d’émissions de CO2.

Coretec est chargée de cartographier l’énergie du site pour évaluer le potentiel de valorisation de la chaleur fatale du site dans le cadre de la capture CO2 ainsi que des études technico-économiques.

Vocsens gère l’intégration de systèmes de mesures et de contrôle en temps réel, notamment de mesures de concentration de CO2.

L’UMons travaille sur l’étude expérimentale des technologies de capture de CO2.

L’ULiège analyse le cycle de vie du gaz afin de développer, à terme, un logiciel pour guider les utilisateurs vers la bonne technologie de capture (suivant le gaz et le type de processus).

Le CRM se charge de caractériser les gaz qui constituent le flux de capture.

Aperam Châtelet a été désignée pour coordonner le projet.

« L’objectif, pour Aperam, sera de trouver quelle méthode de capture est la plus adaptée à notre flux »,

ajoute Adrien. Il faudra également chercher le fournisseur qui sera capable de concevoir la technologie qui aura été développée.

En septembre dernier la réunion de lancement a été organisée au CRM avec tous les acteurs du projet.  L’objectif final est de développer 2 prototypes : un mobile et un fixe.

Le prototype fixe est attendu pour fin 2023 et le mobile pour fin 2024.

« Assurer la coordination d’un projet qui reprend autant d’intervenants de milieux variés, cela prend pas mal de temps mais c’est un projet très innovant et valorisant ! », conclut Adrien Damien

Retour aux actualités

Retrouvez tous nos articles sur nos réseaux sociaux et profitez en pour suivre nos différentes pages :