Aperam Châtelet

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Quoi de neuf dans les ruches d’Aperam en 2024 ?

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Une année difficile pour l’apiculture

Cette année, les conditions climatiques ont fortement impacté les abeilles et donc indirectement, les apiculteurs. Comme le dirait notre coordinateur environnement, Yves Bernis, « 2024 est une Apis Annus Horribilis ». En janvier, Aperam comptait trois ruches. Nous en avons perdu une à cause d’une période de redoux et ensuite d’une période de froid. Les abeilles, sorties pour butiner, se sont épuisées lors de cette période plus chaude et ont fini par mourir de fatigue pendant la dernière période de gel. À la fin du mois, il ne restait donc que deux ruches.

Dans l’une d’elles, les abeilles ne sont pas montées dans la hausse (un étage où elles stockent le surplus de miel récolté par l’apiculteur), entraînant la presqu’absence de miel récolté cette année. Quelques pots seront disponibles d’ici fin d’année pour le personnel qui le souhaite.

Pour remédier à cette situation, il a été nécessaire de remplacer la reine, car celle-ci influence fondamentalement la performance de la colonie.

Division des colonies

Pour gérer la situation, Yves Bernis a décidé de diviser une ruche en isolant six cadres de la reine pendant deux jours. Pendant cette période, les abeilles ouvrières sur ces cadres ont été enfermées. Après avoir orpheliné la ruche, une nouvelle reine y a été introduite.

Conseil d’apiculteur : respecter un délai de 48 heures lors de l’isolement des cadres pour éviter la production de cellules royales de mauvaise qualité.

Pour remplacer la ruche perdue, Yves a reçu un nouvel essaim de notre apiculteur partenaire et a introduit une nouvelle ruche grâce à notre collaboration avec un rucher-école. Nous disposons désormais de cinq ruches et quatre nouvelles reines prêtes à affronter l’hiver.

Organisation de la résistance face aux prédateurs

L’automne apporte également son lot de dangers, notamment les frelons asiatiques. Ces prédateurs chassent les abeilles pour leurs protéines après avoir épuisé les ressources en miel. Ils capturent les abeilles en plein vol, et leur présence stresse les colonies, les empêchant de butiner efficacement. Pour protéger nos ruches, nous avons installé des muselières, construites par notre collègue Marc Adrian, qui permettent aux abeilles d’accéder à la planche d’envol en toute sécurité tout en bloquant l’accès aux frelons.

Durant l’hiver, le varroa, un acarien parasite se nourrissant de la lymphe des abeilles, représente une autre menace. Pour les protéger, nous appliquons des traitements en août, septembre et début décembre, par temps clément. Nous surveillons également le nombre de varroas et transmettons ces chiffres à l’Union Wallonne des Entreprises pour suivre l’évolution des populations.

Préparation à l’hiver

Après la récolte de miel en juillet, nous nourrissons les abeilles avec un sirop dit 50/50 (50% eau-50% glucose) jusqu’au 15 septembre. Ce nourrissage permet aux abeilles d’accumuler des réserves sans consommer le miel restant. Les ruches sont pesées à cette date pour déterminer le moment d’arrêter le nourrissage. À ce stade, la reine cesse de pondre, et les abeilles d’hiver doivent tenir jusqu’à février ou mars prochain.

Un projet d’entreprise qui évolue grâce à l’implication des collègues

Nous tenons à remercier Marc Adrian pour la construction des muselières qui protègent nos ruches des frelons asiatiques. Un tout grand merci également à Yves Bernis pour son implication et son dévouement dans ce projet qui lui a permis de se découvrir une vraie passion et l’a amené à devenir lui-même apiculteur.

Ruche avec une muselière

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